Impression 3D pour l'enseignement de
la chimie et d'autres sciences expérimentales
Pour information, l'essentiel de cette page Web a été écrite avec BlueGriffon.
Le niveau de difficulté d'écriture d'une telle page Web est
similaire à celui de Libreoffice Writer.
Bertrand Emery met ses cours d'OC de Conception assistée par ordinateur à
disposition sur le site Web du collège Calvin.
Il a donné une formation au SEM sur la conception d'objets 2D, 2.5D
et 3D. À suivre lorsqu'elle sera renouvelée.
La feuille distribuée aux
participants, versions : .pdf
et .odt.
Origine de la présentation
Mes contacts avec Tania Grippi au collège Claparède, pour qui j'ai
imprimé plusieurs objets utiles à la chimie avec mon imprimante 3D.
Je les montrerai après un tour de table et la discussion sur les
objectifs de ce mercredi à thème.
Objectif de cette réunion - présentation
1) Montrer quelques possibilités concrètes
d'utilisation de l'impression 3D en chimie et dans d'autres
sciences expérimentales et aussi en mathématiques.
2) Discuter de vos désirs et objectifs de cette
demi-journée.
3) Montrer des réalisations pratiques.
4) Montrer quelques possibilités offertes par le SEM
dans ce domaine.
5) Présenter les étapes de la conception à la
réalisation d'un objet.
6) Quelques possibilités possibles lors de
l'impression.
7) Présenter des logiciels, en particulier FreeCAD et
Cura.
Je montrerai des sources d'information.
8) Discuter de projets.
Voir ma page Web
sur l'impression 3D pour des informations et des liens vers
d'autres informations que j'ai sélectionnées.
Étapes de la conception à la réalisation d'un objet
° |
Imaginer l'objet désiré. |
° |
Faire un croquis aussi précis que possibles, avec des
dimensions.
Est-il réalisable sur une imprimante 3D?
dimensions - résistance à la température- solidité -
couleur(s) - transparences
- difficultés techniques plus difficiles à prévoir. |
° |
Modéliser l'objet avec un logiciel de conception d'objet
3D. |
° |
Exporter au format .stl |
° |
"Slicer", pour le transformer en un "fichier gcode", qui
sera utilisé par l’imprimante 3D. |
° |
Régler l'imprimante 3D pour s'assurer que l'impression
démarre bien. |
° |
Attendre, car l'impression prend généralement plusieurs
heures, voir des dizaines d'heures. |
° |
Contrôler que le résultat correspond à ce qui était
désiré.
Si ce n'est pas le cas, retour à la case départ :-)
|
Quelques difficultés possibles lors de l'impression.
Il y a deux difficultés à tenir en compte lors de l'impression.
° |
Une partie d'un objet ne peut pas être imprimés en l'air.
Il faut qu'il y ait quelque chose qui la retienne.
C'est la raison pour laquelle, dans la phase de "Slicer",
pour convertir le fichier .stl que nous avons créé ou
téléchargé, il faut ajouter parfois des supports.
Cela peut souvent se faire automatiquement, mais parfois on
doit en ajouter manuellement.
Après l'impression, il faudra les enlever, ce qui peut
s'avérer compliqué. |
° |
L'objet que l'on imprime peut se décoller du plateau,
dans ce cas il bouge avec la tête d'impression et on a juste
du fil partout, c'est raté. Deux raisons possibles à cela. |
i) |
Au départ, la tête d'impression est trop éloignée du
plateau. Le fil est dès le départ imprimé "en l'air" et
déposé sur rien.
Dans ce cas, il faut régler la distance entre la tête
d'impression et le plateau.
- c.f. https://www.youtube.com/watch?v=NsGcuY3tY2w
après 4'30''.
- c.f. https://www.youtube.com/watch?v=6AbovudN1vc
"Guide pour bien débuter dans l'impression 3D !"
Après 3'10'', jusqu'à 5'05'.' |
ii) |
La partie qui touche le plateau au départ est de très
petite surface.
Dans ce cas, soit on ajoute de supports, soit on
place un "raft", une impression d'une couche peu
épaisse, mais de surface raisonnable, pour une meilleure
adhésion au plateau. À la fin, il faudra enlever ce "raft"
et le point de contact avec notre objet ne sera pas très
joli.
|
Un autre problème qui est arrivé à Tania Grippi. En mettant des
porte-éprouvettes au lave-vaisselle, ils se sont déformés.
Il existe des centaines de matières fils à imprimer.
° Différents types de plastique peuvent être imprimés.
° Du métal peut être imprimé, sur des imprimantes spécialisées.
° Du chocolat, des glaces, des pizzas, de la peau, etc. sont
imprimables.
° Les couleurs peuvent varier.
° Du bois ou des métaux peuvent avoir été incrustés dans la matière.
Au SEM et chez les particuliers "normaux", c'est du plastique PLA
qui est imprimé ou parfois de l'ABS.
L'ABS est plus compliqué à imprimer et dégage des vapeurs toxiques.
Parmi les PLA, il existe beaucoup de variantes, en plus de la
couleur.
Le PLA standard, s'imprime à une température de 200 °C
(environ) et il se déforme à une température de 60 °C, donc
pour de faibles températures.
J'ai acheté du PLA TEC
c.f. ProFill PLA-TEC Hight Temperatur Resistant
Material.
Je l'ai imprimé à une température de 240 °C.
À 90 °C, il ne se déforme pas.
On peut encore faire un post-traitement et le chauffer à 110 °C
durant 20 minutes, pour qu'il devienne encore plus résistant.
Imprimantes disponibles au SEM (Service École et Média )
Le SEM possède 3 imprimantes 3D, pouvant être utilisées à des fin
pédagogiques.
° Une Makerbot
Replicator. Prix autour de 2'000.- CHF. ( Test de cette imprimante 3d )
° Une Ultimaker
3, avec 2 têtes d'impression. Utile pour des supports
compliqués. (prix > 3'000.- CHF).
° Une Creality Ender 3, plus simple, de prix
inférieur à 400.- CHF.
Qu'est-ce que FreeCAD ?
FreeCAD est un logiciel de Conception Assistée par Ordinateur
(Computer-Aided Design) de modélisation d'objets en 3 dimensions.
Il est orienté technique et précis, pas artistique, malgré qu'il est
possible de concevoir des objets artistiques avec FreeCAD. La
référence pour la conception d'objets 3D artistiques est Blender.
Quelques avantages de FreeCAD
La prise en main est très rapide, après quelques minutes on
peut déjà.
Après 3 cours, mes élèves ont été capable de concevoir des objets
complexes.
Il est très complet, après une centaine d'heures d'utilisation et
d'apprentissage, je suis loin d'avoir fait le tour.
Pour ceux qui le désirent, tous les objets peuvent être programmés
avec le langage Python.
On peut étendre ses fonctionnalités, avec des macros et des
codes en Python.
° Il est libre et open source.
° Il est en développement actif, à sa version 0.18 en novembre 2019,
la version 0.19 est en cours de développement.
° Il fonctionne sous Linux, Windows et Mac.
J'ai fait 3 vidéos, qui
explique comment installer FreeCAD sous chacun des 3 principaux
systèmes d'exploitation.
Pour plus d'informations sur FreeCAD,
voir ma page Web sur ce logiciel.
Deux "Slicers" les plus utilisés.
1) Cura, de
Ultimaker, logiciel gratuit mais non open source. Très
complet, c'est celui qui est utilisé au SEM.
2) Simplify 3D, logiciel
payant, environ 160.- CHF, qui est une référence.
J'ai commencé par utiliser Cura, il y a 3 ans. Suite à diverses
lectures et vidéos, je suis passé à Simplify 3D que je connais
mieux. Depuis, Cura a énormément évolué et vaut certainement
Simplify 3D. Peut-être qu'un de ses désavantage pour un débutant est
la quantité de paramètres disponibles. Pour une personne
expérimentée, cela peut devenir un avantage.
Comme teste, voici quelques exemples de créations, visibles à partir
de leur fichier .stl
Utilisation du code du site : Stl Viewer Javascript Plugin.
Plan du Site : Home
impression3d.html
freecad.html
impression_3d_chimistes.html
Page mise à jour le 21
janvier 2020 par Bernard Gisin ( Envoyer
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